La France rance et sa racaille gynophobe

Macho-PDG

 

Tel cet éditeur en vue du siècle dernier, qui se racontait dans un livre enfant maladif (symptôme probable d’une grave névrose) puis jeune homme réformé pour terrain schizoïde – et se flattant de l’avoir été en simulant, manipulant et abusant le médecin (qui n’en posa sans doute pas moins son diagnostic en connaissance de cause) puis se glorifia sa vie durant de sa fascination pour les femmes, qu’il prétendait aimer alors qu’il n’aimait qu’exercer son empire pervers et détruire (et il n’était pas étonnant qu’il eût inspiré à l’une de ses très familières un personnage de serial killer, à une autre, de plusieurs décennies plus jeune, la narration d’une obsession morbide jusqu’au désir de meurtre, et à une autre encore le récit d’un enfer qui n’était pourtant pas fini, puisque l’enfer habitait cet homme et n’en devait jamais sortir,

tel donc ce bon Français de souche, notable et assis sur sa cour d’adulateurs, d’obligés et de flatteurs flattés,

les coqs gaulois de Gaule et gaulois d’ailleurs, pareillement juchés sur leur puant ego, entendent gouverner la gent qu’ils prennent pour leur poulailler,

la féminine bien entendu, dont ils ne souffrent de voir, les uns le sein, les autres le voile, prétendant imposer aux unes d’être consommables et jetables, aux autres d’être possédées et attachées.

Le dernier exemple en est celui de ce petit député à tête de fils de famille gâté, s’obstinant à appeler les femmes de façon à nier leur féminité, d’autant plus insupportable qu’elles sont présidentes, ministres ou députées. Le coquelet en pâte s’est vu pour la peine retirer une part de son blé, au grand dam de tous les poulets de sa bande, la si ordinaire et répandue racaille gynophobe. Mangez votre langue mes cocos et allez donc vous laver, vous sentez le fumier.

alinareyes