Je suis : je suis la pure poésie, en vie

aujourd'hui à la Grande mosquée de Paris, photo Alina Reyes

aujourd’hui à la Grande mosquée de Paris, photo Alina Reyes

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« L’être et le fainéant », titrait drôlement le Canard enchaîné suite à l’un des derniers coups de com’ présidentiel bien puant. Eh bien justement, ce qu’ignore Macron, c’est que ceux qui, comme lui, font, font le néant. Par exemple certains font des livres, ou de la littérature, inexorablement promise à la déchetterie de l’histoire. Ceux qui sont, ne sont pas dans l’agitation, la servitude où sont englués les adorateurs du monde bourgeois, arrivistes de toujours qui ne vont nulle part ailleurs que là où ils se sont définitivement couchés, dans la tombe qu’ils ont fait d’eux-mêmes.

Enseignant la littérature à des petits qui valent bien des rois, c’est moi-même que je transmets. Une longue, profonde, arrachante, exquise apothéose.

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alinareyes