Dada

centre malesherbes*

Le grand gars, dans un grand éclat de rire, m’a demandé, avec son accent africain : « Dada ? c’est quoi, ça, Dada ? » Je le lui ai dit, et il a ri encore. Dada avant/ après Dada, c’était le titre de la journée d’études où j’allais, au centre Malesherbes, et lui, gardien à l’entrée de ce centre universitaire, était chargé de vérifier que mon nom était bien sur la liste. Son humour, sa joie très manifeste made my day dada.

Il fut question notamment de Raoul Hausmann. Pendant les très savantes communications d’éminents spécialistes, j’ai pris des notes, j’ai regardé la pluie par la fenêtre, et j’ai aussi dessiné dans mon carnet, ceci :

dada

Il n’y aura pas de bonne révolution sans art ni sans littérature. Songeai-je. (Or pour l’instant il n’y en a pas)

Le soir venu, à la sortie, avant de reprendre le métro, j’ai photographié Alexandre Dumas avec son masque antipollution sur le nez.

alexandre dumasaujourd’hui à Paris 17e, photos Alina Reyes

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alinareyes