Vivre

marque pages*

J’ai fait de nouveau cette nuit ce rêve récurrent dans lequel je découvre de nouvelles pièces à mon habitation. Des pièces de très grande hauteur sous plafond, avec des escaliers en bois, très chaleureuses, intimes, débouchant sur une chambre lumineuse avec vue surplombante sur de vastes espaces montagneux.

Privée d’exercices physiques en tous genres par ma convalescence, je sens mon désir de faire du sport et plus largement de retourner à une vie physique intense s’exacerber chaque jour. La pensée du renouveau qui viendra dans ce sens m’aide à patienter.

J’ai retiré les marque-pages des livres dans lesquels ils étaient glissés pendant que je travaillais à ma thèse. Maintenant elle est finie, je l’ai envoyée sous forme électronique aux membres du jury, il me reste seulement à aller en bibliothèque pour compléter quelques notes où manquent les numéros de page, puis à l’imprimer et à la leur envoyer par la poste – ce sera fait en début de semaine prochaine.

Je continue à lire le splendide Kalevala. Quand le vieux barde, magicien de la parole, Väinämöinen, est blessé, c’est par barques et tonneaux entiers qu’il perd son sang ; il voyage longtemps et pour guérir il lui faut d’abord, pendant des pages et des pages, raconter l’histoire du fer – puisqu’il a été blessé par le fer – son origine, ses conflits avec son frère le feu etc. J’ai téléchargé le texte sur gallica.bnf.fr, une mine.

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alinareyes