Gilets jaunes, acte 8

D’abord hommage et respect à Christophe Dettinger, dit le Gitan de Massy, champion de boxe qui s’est illustré vaillamment et en grand style sur la passerelle Léopold Sedar Senghor (du nom d’un très grand poète) face à la machine des forces de l’ordre qui ne cessent de mutiler et violenter. J’ai trouvé ce commentaire parfait sur un compte twitter intitulé Macron démission à propos de cet homme : « Je le connais, il fait partie de mon club de poésie ». C’était avant que son identité soit connue, et bien sûr c’était de l’humour. Mais je reprends la phrase à mon compte et au sérieux. Oui, c’est ce que j’appelle un poète, et son acte, de la poésie.

 

Et parce que les Gilets jaunes savent être vivants et joyeux, se rassemblant dans le désir de justice, de vérité, de dignité, de fraternité, faisant passer au second plan leurs diverses opinions (tout en veillant, souhaitons-le, à ne pas se laisser récupérer par des idéologues et religieux de toutes sortes), hommage à eux aussi :

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alinareyes