Écritures-peintures de Jean Cortot

Jean Cortot peintre, notamment, des écritures des écrivains

jean cortot journal anais nin-minAnaïs Nin

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jean cortot une lecture de dante-min Dante

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jean cortot pour saluer jean giono-minJean Giono

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jean cortot placard apollinaire-minApollinaire

et beaucoup d’autres

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« Comme beaucoup de peintres de sa génération, Jean Cortot est influencé par des recherches entreprises avant-guerre, de l’automatisme surréaliste qui a influencé la peinture gestuelle aux papiers collés cubistes semés de mots, en passant par les tableaux-poèmes de Paul Klee. »

« Peintre avant tout, il utilise les mots comme une matière, un élément plastique, et non comme le support d’une théorie. La modernité de sa démarche réside notamment dans l’utilisation d’éléments préexistants – les textes. »

« Jean Cortot réduit le langage à son élément de base avec les Onomagrammes et les Poèmes épars. Mais pour lui, la signification des mots est aussi primordiale : peignant les vagabondages de l’esprit, il choisit des textes évocateurs d’images poétiques fortes. Les Écritures peintes sont également porteuses de sens non intellectuels, résidant dans un tracé personnel. La peinture de Jean Cortot laisse une part à l’accidentel, sans qu’il soit produit volontairement ; elle implique toujours une certaine composition préalable. Contrairement à l’œuvre d’autres peintres, le texte et l’image ne sont pas produits simultanément, de manière totalement spontanée. Le rythme de son tracé est celui d’une écriture naturelle. Associant les conventions abstraites de notation et le geste concret de l’artiste, les écritures peintes sont le moyen de matérialisation d’une pensée et de projection d’une vie intérieure. »

« La polyphonie des tableaux de Cortot montre une tentative pour saisir le flux d’une conscience qui rassemble des éléments divers : « suivre un cheminement tel que le paysage change, tandis que l’eau qui s’écoule est la même » est le vœu qu’il souhaite réaliser au fil de ses toiles. En déambulant dans les œuvres des poètes qu’il s’est choisis pour contemporains, Jean Cortot peint la pensée comme un paysage. »

Extraits du résumé de la thèse d’Hortense Longequeue sur Jean Cortot

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