Ovide, Les Métamorphoses, 1, 299-310 (ma traduction)

Pas facile de transformer les hexamètres dactyliques latins en alexandrins, mais le chant le demande…

l'arche de la cène,

*

Où de minces chevrettes naguère goûtaient l’herbe,

Des phoques maintenant posent leurs corps difformes.

Des cités, des maisons sous l’eau, les Néréides

S’étonnent, et les dauphins, habitant les forêts,

Heurtent les hautes branches et les chênes agités.

Parmi les brebis nage le loup, l’onde emporte

Les tigres et les lions. Au sanglier ne servent

Ses forces de feu, ni au cerf ses pattes agiles.

Ayant longtemps cherché des terres où se poser,

Tombe à la mer l’oiseau errant, les ailes lasses.

L’immense licence de la haute mer couvre

Les sommets, sur les pics pulsent de nouveaux flots.

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