La chute de la maison Usher de Debussy mise en film par Latosch

Une curiosité, ce court-métrage de 2010 sur des extraits d’un opéra inachevé de Debussy d’après la nouvelle de Poe et du Concert champêtre de Poulenc. Peu de moyens mais de l’intelligence pour résumer l’histoire, et un bon accompagnement pour aborder ces deux pièces de musique.


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Pour voir d’autres éléments, notamment le film de Corman et ma traduction du texte en pdf, cliquer sur le mot clé « La chute de la maison Usher » (en attendant la suite)
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Cumbia Sobre el Mar, Bal sur la mer (traduction des paroles)


(Une cumbia ou cumbiamba est un bal populaire de Colombie)

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Un jour je suis resté dormir là sur la plage

Et là j’ai rêvé que du ciel descendait

Un essaim d’étoiles et la lune argentée

Les vagues de la mer éclaboussées de sa lumière

Sur la mer je vis, je vis une cumbiamba

Qui au son des tambours tournoyait sur l’eau

Les couples d’étoiles en attendant portaient

Un carrousel de couleurs comme d’une cumbiamba.

Et soudain a surgi une reine attendue

C’était Marta, la reine, que mon esprit rêvait

À ses pieds je vis la lune, la bouillie des étoiles,

Et les palmiers chantaient une hymne de fête

Ayy amor…

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(ma traduction, de l’espagnol, du texte du mystérieux Rafael Mejia, dont on peut lire l’histoire et entendre ici la version originale de sa chanson)

Chant et enchantement de la Kora, pour fêter en douceur le nouveau Djembé Initié

http://dai.ly/xs8wln

J’ai donc, pour remplacer l’ancien, recréé pour le djembefola Jean-Claude Nardone un site djembeinitie.com. Il y manque encore les vidéos (tournées par Olivier Létoile et en cours de montage) et quelques détails et images seront encore changés dans les jours qui viennent, mais il est d’ores et déjà visitable. Un bonheur ! Je recommande la page À propos, dans laquelle Jean-Claude raconte le djembé et la vie.

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Parole de djembé



Ayant passé ma journée à construire un site internet pour un djembéfola (et ce n’est pas fini), j’ai juste envie d’écouter encore ce fantastique son. « Les Blancs cherchent à lui faire faire des phrases (musicales), m’a-t-il dit, mais avec les Africains, avec les meilleurs djembéfolas africains, il dit des mots, que certains peuvent entendre.
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4 minutes de musique

Le pianiste (étudiant parti à la Sorbonne pour l’hommage aux victimes, nombreuses parmi les étudiants), a écrit cette présentation hier : « Ce n’est pas parfait, mais peu importe. J’ai spontanément voulu imprimer cette partition aujourd’hui et la jouer après la tragédie de vendredi soir. »

Ce n’est pas le tout que de verser des larmes (parfois de crocodile et pour le spectacle) sur les jeunes sacrifiés, il faut aussi oeuvrer, prendre des responsabilités politiques et morales, dans notre pays et notamment au Moyen Orient, pour faire en sorte qu’ils ne soient plus sacrifiés, ni au fond des banlieues ni en plein Paris, ni ailleurs. Nous leur devons la vie.