Yann Moix et les esprits impurs

 

Après le cheval blanc (note précédente), voici les grenouilles de l’Apocalypse. Alexandre Moix se révèle dans sa lettre publique infiniment plus humain, bien meilleur écrivain, et sur la photo qui l’accompagne, plus beau que son frère Yann. C’est par jalousie que Caïn a tué son frère Abel. Le monde des médias, de l’édition, de tout ce qui fait et vit de l’argent, glorifie les Caïn. Mais l’œil est dans leur tombe, comme dit Hugo, dans la tombe qu’est leur monde, et finit par faire voir ce qu’il sait, ce qu’il voit. Intéressant tout de même de constater que ce qui marche chez Ruquier et bien souvent à la télé, ce sont les cinglés, les gravement névrosés, voire les psychopathes. Moix n’est pas une exception. Avant Moix et Angot (qui sans doute ont eu leur part de souffrance mais explication n’est pas excuse), il y eut aussi chez Ruquier Christine Bravo, par exemple, qui, hystérique, me montra ses seins dans les loges avant l’émission, avant de me tomber violemment dessus pendant l’émission, en meute avec les autres chroniqueurs de l’époque. La vacuité intellectuelle de ces gens, leur impuissance à créer une œuvre réelle, en se couplant à une notoriété qui accentue leur délire de toute-puissance, aggrave leurs tendances sadiques. En même temps ils ont besoin d’être protégés. Les parents de Yann Moix disent lui avoir payé loyer et charges jusqu’à ses 30 ans au moins. Quelques années avant, il a préparé la transition en se mettant sous la protection de BHL, comme pas mal d’autres dans ce petit milieu si ressemblant à une mafia, où il faut faire allégeance à ceux qui, eux-mêmes soumis les uns aux autres, ont les réseaux pour pouvoir exister. « Yann Moix est « découvert », raconte Wikipédia, en 1994 par Bernard-Henri Lévy ; Yann Moix contacte le philosophe, qui ne l’accepta qu’après un test : écrire en une demi-journée trois textes, l’un sur le fascisme en Italie, l’autre sur Federico Fellini et le troisième sur Germinal de Claude Berri. Ensuite, Moix se rapproche également de Philippe Sollers et Pierre Assouline. »

Que dire de plus ? « Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. » Apocalypse 16, 13.

 

alinareyes