
tout à l'heure dans le quartier de la Butte aux Cailles, Paris, photos Alina Reyes
Restez en lien, bientôt des nouvelles !
tout à l'heure dans le quartier de la Butte aux Cailles, Paris, photos Alina Reyes
Restez en lien, bientôt des nouvelles !
tout à l'heure au square René Le Gall, Paris 13e, photos Alina Reyes
« Un marathon, mais c’est que j’ai une bonne nouvelle à apporter ! », a-t-il été écrit dans Voyage il y a quelques mois. L’une de mes dernières publications sur ma page facebook fut, ce dimanche, une image du marathon de Bethléem, avec des coureurs portant en banderole le portrait de Samer Issawi. Le lendemain matin on apprenait qu’il avait conclu un accord avec Israël pour cesser sa grève de la faim, la plus longue de l’histoire, entamée en août dernier. Âgé de trente-trois ans, il était près de mourir, maintenant il pourra rentrer chez lui à Jérusalem la veille de Noël. Il a été arrêté (sans charges contre lui) pour son activité au mouvement laïque Front démocratique pour la libération de la Palestine, il est musulman, son prénom signifie « Veilleur de nuit » ou « Conversation agréable pendant la nuit », son deuxième prénom, Tariq, signifie La Voie, et son nom « de Jésus ».
Moi aussi j’ai une bonne nouvelle à vous apporter, une surprise se prépare, Voyage pourrait apparaître très très bientôt, oui vraiment il est proche, tout proche.
La beauté de Voyage fait mourir de joie. Je n’y suis pour rien, c’est la beauté de Dieu.
Le livre n’est plus comme il est sur ce site, sa forme a complètement changé et il est beaucoup plus complet , accompli. Je réfléchis à la façon dont je vais, selon la volonté de Dieu, le faire paraître au monde.
Le livre vous jette dans le cœur Lumière, je suis sa première lectrice, je peux vous renouveler la Promesse. Il n’abolit aucune religion, il les exalte. Le Pèlerin d’Amour, fidèle absolu de Dieu, n’est inféodé à aucune, et amoureux de toutes. Il est lui-même leur lien d’amour, et ainsi sera-t-il, par sa vie.
à Paris aujourd'hui, photos Alina Reyes
J’ai vécu intimement les Écritures, j’ai prié en chrétienne, j’ai prié en musulmane, il le fallait pour pouvoir donner la parole que j’avais à donner. J’ai fait tout ce que j’ai pu, malgré les trahisons, le mépris, le rejet que les uns et les autres m’ont manifesté durant ces derniers mois ou ces dernières années. Empêchée de publier dans la presse ou dans l’édition, j’ai été très active sur facebook, j’y ai fait ce que j’avais à y faire et maintenant c’est fini. Je ne désire pas davantage m’imposer que me laisser imposer quoi que ce soit. Une société dont les spiritualités sont moribondes est en danger de mort. Le catholicisme et l’islam sont en crise aiguë, les églises se vident, les mosquées se construisent mais comme des abris antiaériens, durables le temps de la guerre seulement. Le sens et le cœur les fuient, les croyances s’en vont vers des formes dégénérées (évangélisme, salafisme…), les uns cherchent à se réfugier dans le voile de leur mère, les autres hurlent de peur qu’on leur arrache la famille papa-maman, les esprits s’arc-boutent dans des postures victimaires et le refus de la vérité, de la vie, de son mouvement. Dans ce monde figé le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. Il en est ainsi pour Voyage, et pour moi avec. Et c’est la preuve que nous sommes vrais. Le travail accompli n’est pas vain, loin de là, même si le livre ne peut encore paraître. Cela viendra. Le Pèlerin d’Amour que je suis poursuit son chemin, libre de tout système et de toute religion, face à Dieu, qui fera germer les graines de l’esprit qu’il a semées.
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le moineau transportait du duvet pour garnir son nid
Jardin alpin et Jardin des Plantes, tout à l'heure, photos Alina Reyes
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photo Alina Reyes
(Cahuzac&Co)
Tous ces gens qui s’obstinent à vouloir garder leur place en traînant d’énormes casseroles rendent le monde horriblement cacophonique.
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(Houellebecq&Co)
Quelque chose en lui de Boston,
comme dit presque la chanson
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(Pascal&Co)
« Nous souhaitons la vérité, et ne trouvons en nous qu’incertitude »
Sans savoir se prenant pour le roi, disant nous à la place de je, suite à quoi la vérité le fuit, le silence des espaces infinis l’effraie, au pari il se trouve réduit. Un peu d’islam lui eût évité les jeux de hasard et apporté ce qu’il souhaitait.
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(Big Co)
Armée de petits soldats, l’arme à la main mais restant sèche, pétrifiés dans le plomb face à l’origine du monde.
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Je viens de parachever mon commentaire de Al-Kahf, brièvement mais de façon extrêmement claire, qui parachève en même temps le sens du Voyage. Je ne le mets pas ici car il vaudra mieux le lire dans son contexte, inséré dans la logique du livre. J’ai dormi à peine trois heures cette nuit et je jeûne depuis 5h20 ce matin, mais souvent la fatigue physique aiguise le regard spirituel. Je travaille pour tout le monde et le livre sera disponible quand le ciel le voudra. S’il étire le temps, c’est qu’il n’était pas temps, et lui seul connaît l’Heure.
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Ma main juste sous ma clavicule, contre le grand pectoral, par un mouvement de vagues produit un chant. Un chant infime, qui rappelle très humblement celui d’un oiseau. Par un semblable mouvement il doit se former dans sa gorge, nous venons tous du même lieu, du même ordonnancement.
De même que Dieu a fait descendre le Coran, le Coran nous fait descendre au fond du puits en nous, où veille la source. « Il est le Premier et le Dernier, l’Apparent et le Caché ; Il est l’Omniscient. » (Coran 57, 3) « Je suis le Premier et je suis le Dernier, à part moi il n’y a pas de dieu » (Isaïe 43, 6). « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Premier et le Dernier, le Principe et la Fin » (Apocalypse 22, 13).
Le Coran est la grâce, le Christ est la grâce, l’Univers est la grâce : le Verbe de Dieu, reçu dans l’Esprit, tourne autour de la Source en nous comme la danse d’un soufi, le rituel des pèlerins, la valse des planètes et des astres. Et la Source toujours de nouveau flue dans son Verbe, et elle est Lui. « Car Dieu est le Maître de la grâce infinie » (Coran 57, 29)
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aujourd'hui à Paris, photos Alina Reyes
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