Gare à l’idolâtrie des urnes. Campagne aux relents de Comité de Salut Public, pas seulement dans les gesticulations de Mélenchon, mais dans la dureté de tous. De grâce, un peu de distance. Rendons à César ce qui est à César : l’impôt, et non pas notre voix, même si nous votons. Nous ne tenons pas notre voix de la République, mais de la Vie. Notre vie ne dépend pas des institutions. L’institution est faite pour l’homme, et non l’homme pour l’institution : pas d’anathème contre celui qui ne vote pas, voter n’est pas aller à la messe. Et que l’on cesse de faire comme si le choix entre Hollande et Sarkozy était crucial, alors qu’on sait que presque rien ne changera du fait de leur maigre pouvoir. Rien d’essentiel ne changera que par notre propre conversion.