Napoléon, tel un coq sur un tas de fumier voulant réveiller le monde. Et y semant la mort. C’est la figure française dont s’est revendiquée Madonna lors de son concert à Paris. La star s’est déclarée « révolutionnaire ». Son talent est grand, son sens de la provocation aussi, mais dans quelques décennies il n’en restera rien. Le public à la fin l’a huée, parce qu’elle l’a arnaqué. Chantant quarante-cinq minutes et partant. Les places coûtaient d’une centaine à près de trois cents euros. Post coïtum, animal triste. Surtout s’il n’a pas joui. Madonna n’a pas assuré. C’est qu’elle est devenue tellement industrielle. Non, ce n’est pas la voie à suivre. Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son, une musicienne devrait le savoir. Chère, tu devrais faire un stage au désert, où l’oreille s’aiguise à écouter les clochettes des lointains troupeaux. C’est ainsi seulement qu’on apprend ce que disent vraiment les cloches des cathédrales, où se joue réellement la Vie.
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