Jets violents des cieux à travers chair.
La marche arrache à la terre le verbe.
Or et soie, la parole transportée
des nomades, fourreau de leur épée.
Venez je vous trempe la langue entre
les mains de l’eau le torrent irradiant.
Croyez mes irradiés l’œil troue le ciel
et remue dans vos os l’autre lumière.
À travers terres circule la parole
déroulée pleine comme la robe
du cheval sous la selle retirée.
Elle est la peau tendue sur le décès
du monde, tambour et terre labourable,
courbes de l’univers, rond droit de l’arbre.
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