Déplaçant dans mes 1400 pages de Voyage d’énormes blocs de texte, les réajustant, les retravaillant. Plus d’une semaine de travail du mois de décembre, qui ne se trouvait que sur une clé usb, par erreur je l’ai perdue – la prenant pour une ancienne version je l’ai supprimée. Ça ne fait rien je recommence, toujours aussi bienheureuse à déplacer les montagnes et à y grimper, avec toute la vie qui les anime. Les bras pleins de mots bruissants de joie, et qui courent devant eux comme de jeunes poulains dans l’herbe fraîche dès que je les ouvre.
Comment cela se fera-t-il, demandait Marie, puisque je n’ai laissé aucun homme mettre la main sur moi ? Je ne sais comment cela se fera, mais je ne le demande pas car je sais que cela se fera, ce que Dieu veut, plus que jamais je le sais. Parce que cela n’a pas été sali, justement.