Quelle joie de commencer un nouveau roman. L’inconnu qui vous attend, et vers lequel vous allez, tout frémissant de délicat désir. Les premières phrases écrites hier au jardin, dans un cahier, les voici réécrites dans un nouveau document, qui s’est rangé de lui-même dans l’hostie qui sert de tambourin à Marie, sœur de Moïse, sur cette image qui fait mon fond d’écran. En ces jours de sujets de dissertations, je vous propose celui-ci :
À partir d’une certaine lettre révélée dans la presse, imaginez que vous vous retrouvez, petit reste d’hommes, dans une société de singes. Et que ces singes, pour vous intégrer, prétendent vous apprendre leurs manières, par lesquelles leur société se tient : épouillage, sexualité et autres mimiques tour à tour d’allégeance et de domination. Vous comprenez pourquoi vous n’êtes pas de ces gens qui gouvernent ce monde, et quel privilège est le vôtre.
À moins que vous ne préfériez en faire un roman, ou un poème, ou un chant, celui de votre vie.