Cette période où je peins avec un grand bonheur me rappelle le temps de ma jeunesse où je m’entraînais à écrire de petites nouvelles, quelques mois avant d’écrire mon premier roman. Puissè-je évoluer dans la peinture aussi heureusement que dans l’écriture !
Je me rappelle le père de J-Y, peintre amateur. Ses paysages bretons, humbles et touchants. Nous avions une de ses petites toiles, avec une maison. C’est peut-être pour cela que je rêve beaucoup ces nuits dernières de paysages semblables à ceux de la Grande-Bretagne. C’est très émouvant d’avoir une vraie peinture à la maison. C’est vivant. Maintenant je n’ai plus que les miennes, c’est mieux d’avoir celle de quelqu’un d’autre. J’en achèterai quand je pourrai, moi aussi.
Maintenant je m’en vais acheter des plaques de bois, j’ai envie de peindre sur bois, deux de mes préférées jusqu’à présent, Paolo je tournoie sur tes chevaux de bois, grâce à Uccello, et À la maison, avec son côté sauvage ou chamanique, sont sur bois.