Mon commentaire (censuré ?) sur Golias

(Ajout du 24 janvier : finalement le commentaire, posté hier en fin d’après-midi, a été validé ce matin.)

Il y a quelques heures, j’ai posté sur Golias un commentaire, en réponse à d’autres qui m’étaient adressés, qui n’a toujours pas été validé. Au cas où il ne le serait jamais, je le recopie ici :

Je suis l’auteur d’un livre de mille pages à la gloire du Christ, qui se termine par une règle pour un nouvel ordre d’inspiration monastique, un ordre inter-religieux. J’ai été obligée d’éditer moi-même ce livre, que j’ai envoyé au pape au printemps dernier et qui est resté sans réponse. Comment expliquez-vous cela ? Ce n’est pas que mon livre n’intéresse pas, c’est qu’il intéresse beaucoup et que je ne suis pas assez docile. Et je ne saurais pas quelle est la difficulté d’être une femme dans l’Église ? Si j’étais un homme j’aurais beaucoup de difficultés aussi, comme tous les hommes un peu novateurs en ont eu, avant d’être récupérés après leur mort. Mais le fait d’être une femme rend la chose encore plus difficile, c’est certain. C’est pourquoi je dis aux femmes de ne pas se tromper dans leur combat et dans leur façon de combattre. Qu’elles ne se contentent pas de demander leur place, qu’elles l’inventent et qu’elles la prennent. Et si on les en empêche, qu’elles refusent la place au rabais qu’on leur propose (c’est ce que je fais, c’est pourquoi je suis isolée et mon livre inconnu, mais cela vaut bien mieux que de laisser le système se perpétuer en courbant l’échine).

J’ai de sérieuses raisons d’être méfiante envers ce qui se cache derrière la parution de ce livre [Le déni – voir aussi le dernier paragraphe de ma note précédente]. Derrière la burqa, on croit qu’il y a une femme, et parfois c’est Michael Jackson, ou un escroc. Pourquoi n’assument-elles pas ? Et comment se fait-il que tout en déplorant que les hommes ne fassent pas assez de place à la parole théologique des femmes, elles-mêmes s’en désintéressent quand je leur propose de leur offrir mon livre ? Depuis quelques années maintenant que je vois comment se passent souterrainement les choses, je sais, sans avoir de preuves pour l’affirmer, ce qui est vrai et ce qui relève du coup. Il y a ce que les médias, y compris Golias, savent, et il y a ce qu’ils disent – ce n’est pas exactement la même chose. Il y a aussi ce qu’eux-mêmes ne savent pas.

Quoiqu’il en soit, qui veut combattre, homme ou femme, doit le faire à visage découvert, et avec courage, même si cela a un coût.

alinareyes