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Je n’ai cessé de lutter contre la police des corps et contre la police des esprits. La « police » s’est vengée et mon travail sur le sexe, sur la politique, sur la religion, m’a valu d’être exclue du monde de l’édition et de la presse. Ainsi s’organise aujourd’hui la censure. Mais rien de ce que j’ai fait n’est perdu, et après avoir œuvré pour aider les hommes à se libérer physiquement et spirituellement, après avoir travaillé pour aider les humains à se libérer de ce et ceux qui oppriment leur sexualité, puis pour aider les croyants à libérer leur religion, quelle qu’elle soit, en se libérant de ce et ceux qui en font un instrument d’oppression, après avoir travaillé dans ces domaines éminemment politiques, je continue maintenant à œuvrer, à écrire, en regardant du côté des activistes qui essaient de réinventer le combat politique et la politique.
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