Comme l’écrit Bourdieu, la comparaison chez Elias, loin d’être au service d’une illusoire quête des origines, « a pour fin de saisir la spécificité de la pratique proprement sportive, ou plus précisément de déterminer comment certains exercices physiques préexistants ont pu recevoir une signification et une fonction radicalement nouvelles […] en devenant des sports, définis dans leurs enjeux, leurs règles du jeu, et du même coup dans la qualité sociale des participants, pratiquants ou spectateurs, par la logique spécifique du « champ sportif. » (…) En inscrivant le sport dans les mutations des formes de compétition pour le pouvoir politique, des contrôles exercés sur la violence et de la structure de la personnalité elle-même, Elias et Dunning en font un observatoire privilégié des évolutions de longue durée de la société occidentale.
Roger Chartier, préface de Sport et civilisation, La violence maîtrisée, de Norbert Elias et Eric Dunning
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« La treizième revient… » La treizième action poélitique de Madame Terre a été réalisée par O et moi. Je suis allée à pied photographier l’endroit où la Bièvre se jetait dans la Seine, un peu en amont du pont d’Austerlitz, puis, marchant par les rues des 5e et 13e arrondissements, j’ai photographié quelques-unes des plaques qui le long des trottoirs rappellent la présence de la rivière aujourd’hui souterraine.
Puis O, toujours à vélo, parcourant 80 km en la suivant avec ses étangs, est remonté jusqu’à la source, à Guyancourt. Cette fois Madame Terre a reçu un mélange de terre et d’eau de la rivière.