Par précaution, j’ai contacté il y a deux jours l’établissement dans lequel je devais enseigner à la rentrée. Personne n’y était au courant que je ne serai pas là. Je pense aux élèves, c’est pourquoi je rends ici public le courriel que je viens d’envoyer à cet établissement, ainsi qu’à l’Espé et au DRH de l’Académie.
Bonjour,
Je découvre avec stupéfaction et consternation que vous n’étiez donc pas au courant du fait que j’étais en arrêt longue maladie, et que je ne pourrai ni faire la rentrée ni assurer mon service auprès des élèves pendant au moins les six prochains mois.
J’ai été informée au printemps dernier sur le site dédié (IProf) que j’avais été affectée dans un établissement de Tremblay-en-France. C’est donc là que je m’apprêtais à faire ma rentrée. Je n’avais pas de raison de retourner sur IProf, mais je l’ai fait par hasard, et j’ai alors découvert cet été que mon affectation avait changé : il était maintenant indiqué votre établissement à Suresnes. Je n’ai reçu aucun courriel ni courrier ni texto pour m’en informer, et si je n’étais retournée par hasard sur IProf c’est à Tremblay que je me serais présentée – ou, ne pouvant finalement le faire, que j’aurais indiqué que j’étais en arrêt maladie. J’ai envoyé aussitôt un courriel à IProf pour demander une clarification, savoir où j’étais affectée en réalité – courriel resté sans réponse.
J’ai été hospitalisée début juillet, et le serai de nouveau début septembre. J’ai téléphoné à l’Académie de Versailles pour prévenir de mon arrêt maladie, de six mois à partir du 3 septembre, et envoyer les documents nécessaires. Les bureaux étaient fermés. J’ai attendu leur réouverture, le 16 août, pour rappeler et m’assurer d’envoyer les documents à la bonne adresse, au bon bureau. Je les ai envoyés le jour même, en courrier prioritaire. Les documents sont donc à l’Académie depuis le 17 août. Je n’ai eu aucune nouvelle, et vous non plus donc.
J’adresse ce courriel à votre établissement pour information et, en copie, au DRH de l’Académie, ainsi qu’à la personne de l’Espé qui n’a pas été mise au courant non plus. Je pense aux élèves.
Cordialement,
A. Reyes
*