Continuant à écrire mon petit livre sur Léonard de Vinci, je découvre, par le regard, des choses fantastiques.
Ce que les humains savent depuis toujours, c’est que la « fin du monde » doit s’accompagner de « révélation » (« apocalypse », en grec), grand combat de la vérité contre le mensonge ou l’aveuglement, pour pouvoir déboucher sur un autre monde. Ceci vaut individuellement (pour cette fin du monde annoncée qu’est notre propre mort personnelle) comme universellement, pour la fin du monde dans lequel vit l’humain. Si nous ne faisons pas le chemin du regard qui conduit à la révélation, seule la mort, la chute dans les poubelles du temps, nous attend.
Comme bien d’autres le font de diverses façons, je fais mon métier en travaillant à révéler, à mettre de la lumière sur ce qui n’est pas clair, à faire voir ce qui est invisible. Il faut le faire pour l’ensemble de l’humanité, mais il faut aussi que chaque humain le fasse pour soi, sans quoi la révélation faite par autrui ne lui servira de rien.
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