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Edgar Poe a écrit une nouvelle intitulée Le cœur révélateur. Nous vivons le temps du masque révélateur. La compétition internationale déloyale sur les tarmacs chinois, les coups bas et autres mains basses sur les masques, y compris entre pays européens, les arnaques de voyous vendant masques et autre matériel médical qui ne seront jamais livrés à des pharmacies et centres de soins divers, se multiplient en même temps que le virus, s’ajoutant à l’incurie des états et des administrations. Tout ça n’est pas beau à voir et pue, mais il faut bien que soient sorties les poubelles.
Lisant dans Le Moine de Lewis la scène de signature d’un contrat avec le diable, je songe qu’on peut toujours empêcher, par la force, quelqu’un de parler, mais qu’on n’est jamais assuré de pouvoir, même par la ruse, le harcèlement ou la torture, l’y forcer. Beaucoup vendent leur âme, mais jamais sans leur accord. Et il suffit de refuser son accord pour la garder.
Il y a des gens qui font reculer la puanteur avec l’odeur de l’ail ; pourquoi pas, mais je préfère la faire fuir avec le parfum de rose de la spiritualité soufie.
Pour rendre libres les voies du quotidien et dégager les voies physiologiques, j’ai choisi le yoga. Une grande partie des jeunes aujourd’hui connaissent les bienfaits du yoga, proposé dans des écoles, des conservatoires, des salles de sport, des centres d’escalade, etc. En ces temps où toutes les forces doivent être réunies pour lutter contre la maladie, certains imbéciles s’acharnent pourtant à moquer, dans les médias, cette discipline ou d’autres qui aident aussi à préserver la vie. Face au coronavirus, « ceux qui vieillissent en bonne santé présentent moins de risque », atteste Hans Kluge, directeur-général de l’OMS Europe. Moquer le yoga, les sports, l’hygiène alimentaire, l’hygiène de vie, revient à cracher sur les soignants. Pourvu qu’ils aient des masques !
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