Petit poème du jour

Soucieux de leur façade,
ces paons à fausses plumes,
faisant la roue pour cacher leurs chiures,
se soucient aussi de celle des autres.
Lâchez-moi les baskets
je cours plus vite que vous
qui ne m’empêcherez pas
de montrer mon cul si ça me chante.
Je ne fais pas comme vous faites
je fais toute chose autrement
et j’emmerde ceux qui ne sont pas contents.
Si vous espérez ma bénédiction
vous aurez mieux satisfaction
en vous y mettant vous-même le doigt,
dans le culte.
Vous ne m’achèterez pas, vendus.

alinareyes