Le mal

photo Alina Reyes

 

Ne croyez pas tout ce qu’  « on » vous raconte pour justifier le mal qu’on fait. Je suis qui je suis et je dis, clair et net : j’ai toujours détesté le mal et ne lui ai jamais fait allégeance. « On » voit partout le mal qui le possède. Même en Dieu, et d’abord en lui, fût-ce en secret. Telle est la cause de l’antisémitisme et de ses variantes, dont j’ai déjà parlé. « On » en veut à Dieu, et aussi à ceux qui l’aiment ou sont censés l’aimer, soit parce qu’ils renvoient l’image de Dieu, soit parce qu’ils ne la renvoient pas : dans les deux cas le mal vainc dans l’esprit de ce « on » que Louis-Ferdinand Céline éructa, lui le rescapé des tranchées, le grand déçu des hommes et de Dieu. Ne soyez jamais « on », ne vous laissez pas manipuler, même pour la prétendue bonne cause, soyez Je, debout devant la face de Dieu, qui est Amour.

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« Ils sont trop verts, dit-il »

photo Alina Reyes

 

Le Monsignore chargé de la « nouvelle évangélisation » commence son prêche à Notre-Dame par une remarque d’aigre misogynie, pour bien rappeler à ces dames que puisqu’elles ne sont pas « sans taches ni rides » elles ne peuvent en aucune manière se comparer à Marie.  Genre, hou la femme c’est sale, pis c’est pas beau ! Si c’est comme ça qu’on compte ramener des hommes (pas si bêtes) et des femmes dans les églises… Moi en tout cas je n’y étais pas. Ceux qui font le mauvais rêve de croire qu’ils vont plier le réel à leur volonté feraient mieux de se réveiller. Le réel c’est le spirituel, il est libre et œuvre pour libérer les hommes, et certainement pas pour s’asservir à eux. C’est tout simplement impossible. Seul est possible le Chemin, la Vérité et la Vie.

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Point

Il y a incompatibilité entre mon projet et le fait de ne pas aimer l’islam (comme on me le fait savoir),  et il est inacceptable de travailler à sa mise en œuvre en m’en laissant à l’écart, en croyant me résoudre à voir son esprit trahi par des appâts de pouvoir, de concurrence, de paraître. Nul ne peut servir deux maîtres. Qu’on se tourne donc vers le bon.

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Marilyn Monroe. Le génie, une intimité toute particulière avec la lumière

 

Se demande-ton si Albert Einstein, Vincent Van Gogh, Elvis Presley ou Franz Kafka ont berné le monde, pour être devenus des icônes ? Je vois des articles sur Marilyn Monroe où l’on se demande si elle a été manipulatrice ou manipulée, pour devenir ce qu’elle continue à être. Y compris les féministes, on préfère éviter la question de son génie. Le monde ne supporte les génies que disparus, et elle est encore trop vivante pour cela. Heureux les pauvres en esprit, ils n’ont pas peur de voir Cela. Un esprit unique, incarné dans un être humain unique, intime de la lumière.

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photo Alina Reyes

 

Ce ne sont pas les hommes du monde, si séduisants soient-ils, qu’il faut suivre. Vous savez bien qui il faut suivre : qui est vrai. Qui vit et agit en accord avec sa parole. Qui ne vous conduit pas à faire le mal, en vous convainquant que c’est pour la bonne cause. Vous savez bien qui parle ainsi aux hommes. Vous savez bien où cela les mène. Loin de l’Éden, où leurs yeux sont fermés, où ils ne savent même plus distinguer ce qui est mal de ce qui est bien. Où tout est corruptible, et où tout en effet pourrit.

Ouvrez les yeux, convertissez-vous, préparez-vous à être de ceux qui pourront être relevés, à la fin.

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À votre service !

photo Alina Reyes

 

Ce n’est pas de chance, tout de même. Ce banquier placé là pour assainir les lieux, et qui, selon une lettre spontanée d’un psychiatre, évoquée pour expliquer sa brutale éviction, était en fait quasiment fou. Et maintenant imaginons que cela ne touche pas que la banque. Que dans le reste de l’institution aussi, certaines personnes qui voulaient assainir, eh bien elles aussi, en fait, elles étaient drôlement bizarres, pour le moins. Heureusement on est bons, on n’évoque leur maladie qu’à voix basse. Et pas de goulag, non non. Un lointain placard doré ou un sous-sol bien surveillé, bien clos, suffisent à étouffer la voix des fous.

Mais j’avance librement dans un tout autre temps, et les errements du monde passeront, tandis que ma parole demeurera, et fera son office. Allez, apprenez doucement à ouvrir les portes, vous savez bien que je vous aime, nous finirons par y arriver, aujourd’hui ou au temps prochain.

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