Démocrates vs démocratie (actualisé)

J’actualise cette note de temps en temps, voir à la fin.

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11 septembre 2016, après-midi

Hillary Clinton évacuée dans une espèce de corbillard après un malaise persistant. Pourquoi cette femme dont la carrière politique est largement suspecte (notamment par ses choix dans les relations internationales, l’affaire des e-mails…), est-elle la candidate des Démocrates ? Parce qu’elle a bénéficié de financements énormes, indécents, et parce que, comme le dit Bernie Sanders, 75 % des pauvres aux États-Unis ne votent pas. Ainsi donc, grâce aux puissances de l’argent, une personne compromise et à la santé chancelante se retrouve être la seule alternative à un fou dangereux pour les prochaines présidentielles d’un pays qui passe pour être le gendarme du monde. Comment est-ce possible ? La question est la même en France avec la candidature de Sarkozy. Comment cette insulte à la démocratie qu’est le retour d’un homme impliqué dans d’énormes scandales financiers et l’assassinat d’un président étranger qui fut de ses financeurs, est-elle possible ? Tandis que Sarkozy et à sa suite Hollande ont aliéné leur pays aux États-Unis et à l’OTAN, il est temps de regarder la farce lugubre en cours outre Atlantique, et l’urgence de se réveiller, de faire en sorte de ne pas s’engager dans la même voie morbide.

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12 septembre à une heure du matin : la presse française, longtemps après la presse américaine, finit par dire que le médecin d’Hillary Clinton annonce qu’elle a une pneumonie. Le Monde, après avoir hier prétendu qu’elle était en bonne santé, parle d’un « bref malaise ». Or elle a été évacuée parce qu’elle se sentait mal, et loin que son malaise passe une fois sortie de la foule, elle a été prise devant la voiture qui venait la chercher de quelque chose qui pourrait ressembler plus à un accident cérébral qu’à un évanouissement. La presse devrait cesser de mentir par idéologie.

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12 septembre, matin

Tant qu’il y aura du mensonge, les détracteurs de Clinton auront beau jeu de lui prêter diverses maladies, de dire par exemple qu’elle est atteinte de la maladie de Parkinson, sachant que la pneumonie en est fréquemment l’une des conséquences, ainsi que les épisodes de toux et de déséquilibre. Plus la vérité est occultée, plus les spéculations peuvent se multiplier. Sortir de ce cercle vicieux.
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13 septembre

« à « l’habitude du secret » de la candidate démocrate et à sa « culture de la dissimulation. » Le lourd silence de Clinton… » à lire, une analyse de Stéphane Trano sur son blog Marianne

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