Que de bonheur, que du bonheur

le footballeurEncore une journée de cours de joie. Oh, il y a bien les petits drames, l’élève qui déchire sa copie parce qu’elle a eu 3 alors qu’elle trouvait sa dissertation très bien et qui ne comprend pas quand je lui dis que cette suite de mots et de fausses phrases qu’elle avait alignés n’ont aucun sens. Mais bon, c’est d’autant plus de bonheur, ensuite, d’avoir fait travailler dur et efficacement toute la classe deux heures durant. Je ne les lâcherai pas, je veux qu’ils arrivent à faire ce qu’ils n’arrivent pas à faire.

Et puis avec l’autre classe, le premier cours du matin qui finit sur quelques accords de Bach, et l’après-midi l’atelier de lecture et d’écriture de théâtre, absolument génial.

Sinon, à la cantine des profs à midi, je me suis amusée du petit froid que j’ai jeté, sans faire exprès. Quand je suis arrivée, l’une était en train de raconter qu’elle avait réprimandé ses élèves parce qu’ils s’étaient écrié « ça pue » en entrant en classe (il faut aérer entre deux cours, 36 personnes enfermées pendant deux heures ça réclame de l’aération, leur réflexion n’avait aucune mauvaise intention). Moi, ai-je dit, j’en ai un dans ma classe qui pète, ça fait beaucoup rire tous les autres. Silence gêné. On aurait dit que j’avais lancé quelque obscénité. Cela m’a autant amusé que si j’avais eu quinze ans et qu’ils auraient pété.

*

alinareyes