Cette nuit, me trouvant devant Benoît XVI, j’esquissais une révérence, qui aussitôt se changeait en geste de réconfort, mes bras l’accolant, mes mains lui frottant légèrement le dos. Et ce matin, regardant la messe à Arezzo, j’apprends que la Vierge de là-bas se nomme Notre Dame du Réconfort. Lui-même dans son homélie a réconforté les gens, les jeunes, nous tous qui sommes inquiets pour le présent et l’avenir. J’ai songé encore que les anciennes générations, et spécialement celles qui prirent les pouvoirs, ont beaucoup triché, qu’elles trichent encore, et que la tricherie n’est jamais sans conséquences. Les conséquences pèsent maintenant sur les jeunes générations mais du moins reconnaissons qu’elles sont porteuses d’un grand désir de vérité, grâce auquel nous pourrons aller vers le salut.