acrylique sur papier coton 20,5×31 cm
Il m’a fallu beaucoup de temps pour arriver à cette simplicité. Hier en peignant un fond vert sur blanc, j’ai écrit trois fois le nom de Dieu en arabe. Je savais qu’à la fin il serait invisible, mais je voulais qu’il y soit, invisible. Puis j’ai peint de nombreuses couches les unes sur les autres, aucune ne me satisfaisant. Finalement je me suis arrêtée sur ce caractère bien matériel, un peu rugueux et âpre, pur comme la montagne, dû à l’épaisseur des couches, mêlé à la simplicité spirituelle de la représentation.