« Dieudonné : le Conseil d’État encadre la liberté d’expression », titre Le Monde en une de l’édition papier de ce week-end. Il l’encadre, oui. Comme un papillon mort.
Des politiques de tous bords défendent la vie privée du chef de l’État. « La vie privée », en langage faux-cul, c’est ce qu’on ne devrait pas faire, qu’on fait et qu’il ne faut pas dire. Ces messieurs-dames veulent pouvoir continuer à s’amuser, au lieu de travailler d’arrache-pied pour le pays.
Les « précieux » d’aujourd’hui feraient interdire Les Précieuses ridicules de Molière.