« Construire ensemble un espace commun qui transcende les disciplines », a dit Thierry Tuot, président de Sorbonnes Universités. « Nous sommes en train d’inventer une Université qui part des sciences académiques pour aller vers celles qui n’existent pas encore. »
Et aussi : « Nous contribuons au progrès social, nous essayons de rayonner dans le monde entier, d’être à l’avant-garde de l’innovation. »
Pierre Demeulenaere, directeur du collège doctoral, après avoir rapidement rappelé l’histoire de la Sorbonne, de ses origines médiévales à sa division actuelle en dix établissements différents, a souligné la nécessité de remédier à cette singularité négative française que le doctorat y est concurrencé par des diplômes de grandes écoles, alors que partout ailleurs dans le monde il est considéré comme le diplôme le plus important. Il a aussi insisté sur le désir du collège doctoral de favoriser la recherche interdisciplinaire – ce que je trouve très précieux et encourageant.
Bertrand Meyer, vice président délégué aux équipes de recherche, nous a répété : « Vous allez prendre beaucoup de plaisir à faire fonctionner votre cerveau pendant trois ans. »
Bien d’autres choses ont été dites, et je n’ai pas assisté aux interventions de l’après-midi, mais ce matin était un beau moment, avec bien sûr un hommage aux tués de vendredi dernier, que nous avons été chargés de porter collectivement en faisant, pour ceux d’entre eux qui étaient étudiants, ce qu’ils auraient pu faire. Comme l’a dit Barthélémy Jobert, président de la Sorbonne : « savoir, liberté de pensée, dialogue, ouverture aux autres, sont la réponse. »
ce matin à la Sorbonne, Grand amphithéâtre et péristyle, photos Alina Reyes
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