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Après avoir élucidé l’autre jour de fameuses énigmes du roman de Poe The Narrative of Arthur Gordon Pym – élucidation qui m’a fait rire et remplie de joie par sa simplicité digne de La lettre volée, j’ai fait ce soir une autre découverte, sur le même texte, si grandiose qu’elle m’a laissée sans voix, et que j’en suis encore toute retournée. Je crée un mot-clé « en lisant Arthur Gordon Pym » pour ceux qui désireraient suivre, quoique je ne puisse donner ici, du moins pour le moment, l’exposé de mes découvertes, qui va me demander un sérieux travail d’écriture et doit s’insérer dans ma thèse. Seulement je tiens le journal de bord de cette lecture pour lui-même, comme témoin du fonctionnement de l’esprit, de la recherche et de la découverte. Une fois faites ces découvertes, elles paraissent si évidentes qu’il est possible de se demander comment et pourquoi elles n’avaient pas été faites avant. Mais j’ai moi-même lu Edgar Poe il y a trente ans (ses nouvelles traduites par Baudelaire mais pas son roman), j’avais même traduit certaines de ses nouvelles, sans voir ce que je vois aujourd’hui. Les découvertes que je fais, je les dois à ma méthode. De même qu’il y a une méthode dans l’écriture de Poe. Il y a une méthode très particulière dans ma thèse, et je me doute qu’elle pourra poser problème à des personnes formées à d’autres méthodes, des méthodes universitaires que je ne critique pas car elles donnent aussi de beaux résultats, mais qui ne peuvent pas être les seules, même à l’Université – sinon la pensée va mourir, mourrait.
J’ai pris ce reflet dans mon ordinateur après avoir fait cette découverte qui m’a laissée sans voix :
Mes autres notes sur ce roman, à suivre : En lisant Arthur Gordon Pym
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23-8-2017 : pour en savoir plus sur ma méthode, c’est ici