Kalevala bio

photographiée par S. cet après-midi à mon bureau

photographiée par S. cet après-midi à mon bureau

J’ai rêvé du Kalevala sous tous ses avatars, langues, essences, et à la fin c’est de ma peau qu’il était fait, écrit. C’était si sensible, si vivant, que cela m’a réveillée.

Le jour je continue à le lire doucement (j’approche de la fin mais je ne suis pas pressée de le finir), le soir je regarde les films de  The Lord of the Rings dans leurs versions les plus longues (près de quatre heures chacun pour les deux premiers), et je vois tout ce qui, du Kalevala, a inspiré Tolkien.

La traduction parue chez Gallimard est décidément très mauvaise, ampoulée, propre à dégoûter de ce livre splendide. Comme je l’ai déjà dit, la première traduction en prose, disponible en ligne, toute simple, suffit à comprendre la beauté initiale du texte. La traduction versifiée de Jean-Louis Perret (éd. Champion) est très bien aussi. En voici encore un passage :

« Il est doux d’être sur les ondes,
De laisser glisser le bateau,
De parcourir les flots immenses,
De voguer sur les nappes claires ;
Le vent vient bercer le bateau,
La vague emporte le navire,
Le norois fait des clapotis,
Le vent du sud pousse en avant. »

Chant 39

Pour en savoir plus : mot-clé Kalevala

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alinareyes