Quand je vais à la Pitié-Salpêtrière, je me dis qu’il faudrait une structure comparable pour soigner le monde, une organisation mondiale dont la tâche serait de travailler à soigner les maux du monde, d’où qu’ils viennent, et de pratiquer une recherche intensive pour améliorer toujours son efficacité. Un hôpital pour la survie de l’humanité qui aurait aussi les moyens juridiques d’attaquer les fauteurs de mort, de désastre écologique, de guerre, de scandale économique et financier, de toute atteinte directe ou indirecte, d’où qu’elle vienne, des États ou des industriels, au corps des personnes et à la santé du vivant. Voilà ce qu’il faut construire.
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ce matin dans les coulisses de la Pitié-Salpêtrière, photos Alina Reyes
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