Aujourd’hui, les bibliothèques étant fermées, je suis allée travailler dans un café de la rue Monge. Comme c’était jour férié, il n’y avait pas grand monde, je me suis installée au fond et j’y ai passé quelques heures tranquilles, à regarder de temps en temps la pluie derrière la baie vitrée. J’avais d’abord choisi et acheté un cahier pour reprendre mon journal intime, après deux ou trois décennies d’interruption. Une manière d’ajouter encore une dimension aux dimensions de ma vie. J’ai écrit dans le cahier, puis j’ai ouvert mon ordi.
Dans un livre il y a déjà longtemps j’avais écrit : « je veux des choses concrètes, anciennes et humaines (…). Je veux de l’amour. » J’avais tout cela que je voulais, et aujourd’hui je l’ai encore, rafraîchi, renouvelé, revivifié, revigoré, comme nouveau-né. Car tout cela est à qui le veut.
Voici trois œuvres nouvelles que j’ai trouvées samedi en marchant dans le 13e.
Une fresque des jumeaux How & Nosm, 167 boulevard Vincent Auriol
Un peu plus loin sur le boulevard (je ne déchiffre pas le nom des artistes, mais je le trouverai peut-être)
Au centre, entre l’ancien dessin « Nina fait des bulles » de C215 et un cœur de One Love, une œuvre de Meton Joffily
à Paris, photos Alina Reyes
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