Comme toujours, trouver un Vélib a pris du temps, les stations sont vides ou les vélos cassés, depuis que Anne Hidalgo a eu la fameuse idée de changer un service qui fonctionnait très bien depuis des années pour un autre qui n’a pas fonctionné pendant des mois et fonctionne désormais très mal tout en étant plus cher. Les changements et autres métamorphoses ou renaissances, comme dit l’autre, quand c’est pour que ce qui était devienne pire, on s’en passerait. L’Europe a toujours existé et elle continue à exister en-dehors des politiciens médiocres, voire mauvais, qui prétendent s’en charger. Bref, je suis allée voir l’exposition des œuvres de quelques jeunes artistes européens à la Fondation Cartier, un lieu que j’aime bien, pour avoir une plus belle vue du jour que celle des panneaux de fer et de leurs tristes affiches devant les bureaux de vote.
Kostas Lambridis (Athènes)
*Kris Lemsalu (Tallinn)
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Charlie Billingham (Londres)
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Kasper Bosmans (Amsterdam et Bruxelles)
*Alexandros Vasmoulakis (Athènes)
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Kris Lemsalu (Tallinn)
*Miryam Haddad (Damas et depuis 2012, Paris)
*Evgeny Antufiev (Moscou)
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Raphaela Vogel (Berlin)
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Magnus Andersen (Bruxelles)
*Tenant of Culture (Londres)
*Nika Kutateladze (Tbilissi)
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Et d’autres encore, que je n’ai pas photographiés. Sans compter les vidéastes. Beaucoup d’œuvres très intéressantes, et parlantes sur l’état d’esprit actuel – à la librairie, j’ai vu notamment le recueil d’articles de Milena Jesenska, Vivre, qu’il reste nécessaire de lire (ici vous pouvez aussi lire gratuitement mon livre sur Kafka et Jesenska, qui en reprend l’esprit).
Si vous pouvez y aller, c’est jusqu’au 16 juin.
Pour finir, l’autoportrait du jour avec t-shirt Totoro et autres symboles, depuis le jardin de la Fondation :
aujourd’hui à la Fondation Cartier, photos Alina Reyes
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