Certes il faut accepter et sérieusement respecter le confinement pour ralentir la propagation du virus, puisque rien n’a été fait pour éviter d’en arriver là. On peut supporter vaillamment et même calmement le confinement, comme tant d’autres obligations – cela dépend de nous et aussi, beaucoup, des conditions dans lesquelles nous nous retrouvons confinés. Mais le confinement forcé n’est bon pour rien. Pour rien de ce qui est bon. Il n’y a rien à retirer de bon d’une situation de contrainte.
Le confinement des humains peut seulement être bon pour les animaux et pour la nature, parce qu’il peut alléger le confinement que les humains leur imposent. C’est tout. Que ce soit dans la sphère privée ou dans la sphère publique, réfléchissons davantage avant d’imposer telle ou telle contrainte, à nous-mêmes, à nos proches, à nos concitoyens.
Une fois que nous serons sortis de là, n’oublions pas ça : la contrainte est signe d’une mauvaise politique, qu’elle s’exerce à l’encontre des humains ou des autres animaux. N’oublions pas de vivre en sorte d’éviter, à nous-mêmes et à autrui, autant que possible, les contraintes inutiles. N’oublions pas d’être libres.
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