Je me réjouis de la défaite totale de Me Emmanuel Pierrat, le type qui me fit perdre mon procès (mais payer très cher ses services – ne devrait-on pas faire comme aux États-Unis, payer l’avocat seulement s’il vous fait gagner ?) (naïve que j’étais de l’avoir choisi !) dans le procès en diffamation de son client Denis Baupin contre les femmes qui l’accusaient de harcèlement et contre Mediapart et France Inter. Vois-tu, petit monsieur, ce n’est plus si facile aujourd’hui de défendre tes copains les caïds de l’élite crasseuse qui se croient tout permis.
Ici il y a une dizaine d’années, il y avait une belle œuvre de Nemo, que j’ai photographiée plusieurs fois. Elle était peu à peu mangée par le temps et le lierre, puis elle a disparu. Le Street Art est précieux pour nous rappeler la beauté de l’éphémère et de la gratuité du geste, en ces temps où tant de monde s’accroche si bourgeoisement aux choses, aux réputations, aux conformismes.
J’ai aussi rephotographié des œuvres sur cet autre mur qui ont évolué ou qui ont été ajoutées depuis mon dernier passage :
Cet après-midi à Paris 13e, photos Alina Reyes
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