Dans le grand cahier où j’écris mon nouveau livre, je dessine aussi (par exemple un ange), et ce soir je me suis mise aux collages
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Dans le grand cahier où j’écris mon nouveau livre, je dessine aussi (par exemple un ange), et ce soir je me suis mise aux collages
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Puisque décidément, tout en écoutant toujours des cours, conférences etc., je continue à dessiner dans les pages de mon cahier d’écriture, je crée un nouveau mot clé pour les regrouper. Après un Ange et une Mère Noël, celui-ci, qui paraît-il évoque un lézard qui rit, et que je prenais pour un puzzle (à quatre yeux, ça fait trois z), est le troisième.
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Après un ange, j’ai dessiné dans mon cahier d’écriture, au feutre et crayon de couleur, toujours en écoutant certains cours d’Antoine Compagnon et de ses invités au Collège de France, une Mère Noël
feutre et stylo sur une petite reproduction d’Apollon et Daphné par Véronèse
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en me transformant, détruis la beauté qui m’a faite trop séduisante. »
La prière à peine finie, une lourde torpeur saisit ses membres,
sa poitrine délicate s’entoure d’une écorce ténue,
ses cheveux poussent en feuillage, ses bras en branches,
des racines immobiles collent au sol son pied, naguère si agile,
une cime d’arbre lui sert de tête ; ne subsiste que son seul éclat.
Ovide, Métamorphoses
(le passage entier ici, traduit par A.-M. Boxus et J. Poucet)
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Daphné métamorphosée en laurier-rose quand Apollon tente de s’en saisir : ce mythe ne signifie-t-il pas que les véritables lauriers de l’artiste sont dans la nature ? que l’art et la nature sont des formes l’un-e de l’autre, des méta-morphes ? que les véritables lauriers de l’artiste appartiennent à la vie, sont toujours verts, impossibles à s’approprier, à jamais vivants ?
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Hier soir j’ai eu envie de dessiner un ange dans le cahier où j’écris un prochain livre. Je l’ai fait au stylo et aux crayons de couleurs, tout en écoutant les cours d’Antoine Compagnon au Collège de France
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Tous les anges, en images ou en écrits : ici