Quoi de mieux que la danse pour réassouplir, rééquilibrer, réinnerver un corps fatigué, un dos démoli, des muscles et des articulations souffrant çà et là à force de trimbaler des sacs trop lourds et de manquer de sommeil ? Je me suis remise à la danse orientale, et déjà je sens revenir ma joie et mon corps de danseuse. J’ai ressorti mes foulards tintinnabulants, j’ai fait sonner leurs piécettes à toute vitesse autour de mes hanches, j’ai joui du rythme des musiques, de la camaraderie entre femmes, du franchissement des difficultés, des moments de grâce qui viennent dans l’exercice. La danse orientale est un miracle, une médecine pour l’esprit comme pour le corps, une surabondance de liberté pour le corps dont chaque partie devient à la fois indépendante et partenaire des autres et qui sait aussi bien se déployer en longs beaux déliés que se saccader, s’ancrer, s’étirer, jouer d’accessoires, cannes, voiles, tourner sur soi et faire des huit couchés comme celui de l’infini qui vous donnent la sensation de danser avec les étoiles.
Une aventure intérieure.
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