La mort de Molière vue par Ariane Mnouchkine au cinéma

https://youtu.be/gOoVJ2YMA_Q

Splendide vision finale du film Molière d’Ariane Mnouchkine

De l’opéra King Arthur de Purcell, l’extrait appelé « The Cold Song » par Klaus Nomi qui le chante

Un article sur la façon dont s’est passée la mort de Molière. A-t-il été empoisonné par les dévots qui l’ont persécuté pour ses pièces ? La question demeure. Comme celle du probable assassinat de Zola par des antidreyfusards.

J’espère montrer dans les heures qui viennent quelque chose sur Molière, quelque chose que je vois et que je veux écrire.

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« Le Tartuffe » et « Le Misanthrope » en vidéo (théâtre filmé)

J’ai l’intention d’écrire bientôt quelque chose sur ces deux grandes pièces de Molière (comme j’ai écrit sur les œuvres de Giono, d’Hugo et de Diderot au programme de l’agrégation, et projette d’écrire aussi sur celles de Montaigne et de Christine de Pizan – puis peut-être sur des œuvres au programme de littérature comparée).

J’apprécie grandement de pouvoir voir, ne serait-ce qu’en vidéo, les pièces interprétées, plutôt que de me contenter de les lire. J’aime le théâtre de tout mon esprit et j’aime qu’il soit incarné. La lecture seule en est comparable à un coïtus interruptus. De la scène, de la chair, du mouvement, de la voix, de tout le reste, enfin une joie complète, voilà ce qu’il faut !

On trouve difficilement des interprétations correctes de ces pièces en ligne, en voici deux bonnes.

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À visionner aussi : L’école des femmes ; et Dom Juan dans la mise en scène de Vitez

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Molière, L’école des femmes

Au festival d’Avignon en 1978, Antoine Vitez présenta judicieusement L’école des femmes dans une tétralogie comprenant également Tartuffe, Dom Juan et Le Misanthrope, jouées en alternance dans un même décor (une toile en trompe-l’œil figurant un palais de style pompéien) et avec la même troupe (article).

Quoi de neuf ?  Guitry, paraît-il, répondait à cette question : Molière.

Quoi de vrai ? Toujours Molière.

La leçon politique de L’école des femmes est universelle. Malheur des femmes et de tous les opprimés, misère des oppresseurs.

La pièce est ici intelligemment mise en scène par Christian Schiaretti, avec Robin Renucci dans le rôle d’Arnolphe.

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