Ramadan

Grande mosquée de Paris, vue de la bibliothèque des chercheurs du Museum, au Jardin des Plantes. Photo Alina Reyes

Grande mosquée de Paris, vue de la bibliothèque des chercheurs du Museum, au Jardin des Plantes. Photo Alina Reyes

 

En cette veille de Ramadan, la sortie de la mosquée était un véritable enchantement. Beaucoup de monde, et tout le monde s’était fait beau. Les hommes souvent en longue tunique blanche, les femmes coiffées de ravissants foulards, les Africaines en boubous multicolores tous plus magnifiques les uns que les autres. Comme l’année dernière, je participerai cette année à ma façon, sans jeûner du matin au soir mais en me passant, sauf les jours des concours, de tout aliment et toute boisson comportant des sucres ajoutés – et je tâcherai aussi de respecter mentalement ce temps de paix, de partage, de communion. J’ai déjà fait un ramadan selon la règle originelle et je sais que c’est beaucoup plus agréable et gratifiant que de se priver de sucre pendant un mois, mais que c’est aussi très fatigant. Or je dois travailler, et je choisis la formule qui m’apporte ce que je cherche, à la fois rupture dans la vie ordinaire et respect des droits de la vie ordinaire : nous sommes libres, même si les religieux veulent faire croire le contraire.

Pour mieux comprendre l’esprit de Ramadan, plus souple qu’on ne le croit trop souvent, on peut lire ces trois brèves notes d’après les Quarante Hâdîths authentiques de Ramadân choisis et commentés par le Dr Al Ajamî

Et mon texte Ramadan, écrin de la Nuit du destin

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