Ne croyez pas tout ce qu’ « on » vous raconte pour justifier le mal qu’on fait. Je suis qui je suis et je dis, clair et net : j’ai toujours détesté le mal et ne lui ai jamais fait allégeance. « On » voit partout le mal qui le possède. Même en Dieu, et d’abord en lui, fût-ce en secret. Telle est la cause de l’antisémitisme et de ses variantes, dont j’ai déjà parlé. « On » en veut à Dieu, et aussi à ceux qui l’aiment ou sont censés l’aimer, soit parce qu’ils renvoient l’image de Dieu, soit parce qu’ils ne la renvoient pas : dans les deux cas le mal vainc dans l’esprit de ce « on » que Louis-Ferdinand Céline éructa, lui le rescapé des tranchées, le grand déçu des hommes et de Dieu. Ne soyez jamais « on », ne vous laissez pas manipuler, même pour la prétendue bonne cause, soyez Je, debout devant la face de Dieu, qui est Amour.
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