Sous mes paupières habitent des écritures arabes, vivantes, et qui me parlent.
C’est vraiment beau et saisissant.
J’ai cent cinquante trois poissons dans mon Coran.
Les bulles murmurent quand l’océan se jette dans mes grands bras de sable
mouillé. Des crabes minuscules remontent en courant
drôlement, le sel et le mica scintillent comme le ciel où bouge
baignant dans les étoiles ma tête avec sa chevelure d’anges.
Je sens la vie des hommes, plancton qui se trémousse dans les fanons de la baleine.
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