Attributs du sujet

Travaillant la grammaire du français pour le concours de l’agrégation, je travaille en même temps mentalement à mon futur polar, et travaillant à mon futur polar, notamment en dormant où je rêve volontairement les scènes, j’avance en même temps, mentalement, dans ma thèse. Il s’agit toujours de faire acte de présence dans un lieu, la langue, et de s’y mettre en quête du réel, de la vérité qui demeure sans cela invisible. La grammaire fait remarquer par exemple que la phrase « Il a pris la fuite » ne répond pas (normalement) à la question « Qu’a-t-il pris ? » Ou encore que mourir et fermer sont des verbes perfectifs (qui comportent en leur sens même une limitation de durée), à l’opposé des verbes imperfectifs comme vivre, dont le procès (processus) ne présuppose en lui aucune limite.

Je suis contente d’être moi : ainsi je peux faire ce que je veux et écrire comme je veux. Que chacun soit content d’être soi, donc libre, et nul ne se laissera aller à opprimer ou trahir autrui. Le seul secret, c’est d’être bien présent en l’être. Ce n’est pas un secret, c’est un mystère qui s’éclaire.

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alinareyes