En cherchant autre chose, je retrouve dans un ancien carnet ces esquisses faites à main levée, en quelques secondes et au stylo, de modèles nus posant pour un cours aux Beaux-Arts auquel j’avais pu assister il y a quelques années. Accompagnées de notes du cours et de mon observation des étudiants en train de dessiner. Les deux dernières m’intéressent particulièrement car il nous avait été demandé de les réaliser sans regarder le papier, à l’aveugle par rapport au papier, au crayon, à notre main : en est sorti une silhouette à deux têtes. Une sorte d’écriture automatique au dessin, non par le libre jeté de lignes comme je le pratique souvent mais par une brèche ouverte dans une technique traditionnelle, et qui ouvre aussi l’esprit sur de l’inconnu, quand on fait ce geste.
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