Pain d’épices maison

Triskel dessiné avant-hier dans mon cahier d'écriture

Triskel dessiné avant-hier dans mon cahier d’écriture

Pour la première fois j’ai fait du pain d’épices moi-même. Tout le monde s’est régalé, même ceux qui n’aiment pas le pain d’épices, et il y a même eu des larmes aux yeux tellement c’était bon. Alors voici la recette, la plus simple et la meilleure pour la santé – sans gras ni œufs, parfaite pour les sportifs, et tout le monde fait du sport à la maison.

Un poids à peu près égal de farine de seigle et de miel dilué dans un peu d’eau tiède ; une pincée de sel ; un peu de poudre à lever et/ou de bicarbonate ; des épices à volonté (j’ai mis de celles que j’avais à la maison et dont je me sers souvent car elles sont exquises et excellentes pour la santé (excellentes anti-inflammatoires, grâce à elles je ne souffre presque plus jamais d’une ostéoporose assez sérieuse aux hanches), je les achète en sachets chez Tang : cannelle surtout, ensuite gingembre, puis coriandre et noix de muscade ; une prochaine fois j’ajouterai peut-être un clou de girofle écrasé – en tout cas la prochaine fois je fais le pain deux fois plus gros, vu son succès). Je l’ai fait cuire à 180° (environ, mon vieux four n’étant pas très précis) pendant une bonne quarantaine de minutes dans un moule à cake chemisé de papier cuisson. Le pain est cuit quand un couteau enfoncé à cœur ressort propre. La prochaine fois j’essaierai, en doublant les doses, de le faire cuire dans un moule à manqué rectangulaire. Et bien sûr on peut varier la recette, on trouve plein de conseils sur internet et en soi-même.

En lisant Récoltes et semailles d’Alexandre Grothendieck, j’ai noté cette phrase : « Je me sens faire partie, quant à moi, de la lignée des mathématiciens, dont la vocation spontanée et la joie est de construire sans cesse des maisons nouvelles. » Je continue à faire des maths, les exercices donnent une joie ardente, épicée – j’écoute toujours de grands mathématiciens en ligne (vive Youtube), la Reine des mondes (je peux bien appeler Dieu ainsi, pour changer un peu) n’arrête pas d’ouvrir ses mondes et leurs merveilles.

grothendieck*

 

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