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Un million deux cent soixante-et-un mille quatre cent douze signes. La version papier, imprimée aujourd’hui en cinq exemplaires, est partie ce matin, une semaine après la version numérique, à laquelle manquaient encore quelques numéros de pages dans les notes – j’ai passé une partie de l’après-midi d’hier en bibliothèque pour les compléter.
Bon, voilà, c’est tout à fait fini cette fois. Il n’y a plus qu’à la soutenir, une fois que les membres du jury, les pauvres, auront lu ces 745 pages. J’espère ne pas trop gâcher leurs vacances, ou leur rentrée.
Heureuse d’avoir fait ce travail littéraire qui sort de l’ordinaire par rapport à l’écriture de fictions, d’essais, etc. Encore que j’essaie de sortir de l’ordinaire à chacun de mes écrits, de mes livres. Moins par désir de faire du neuf que par horreur d’entrer dans les cadres. J’écris comme je respire, et si on n’inspirait pas chaque fois un air frais, on serait vite asphyxié. En ce monde asphyxié de mensonge, une œuvre littéraire doit transfuser de grands jets de vérité dans les corps.
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