Pour la petite histoire, hier je suis allée en bibliothèque consulter certains ouvrages. Parmi lesquels le livre de Macron, Révolution. Une merde froide semblant écrite par un logiciel, sans aucun nerf, sans aucune grâce, à peu près illisible, et qui pourrait se résumer en quelques phrases comportant chacune un « mais » au milieu : la fameuse pensée de l’en-même-temps, une non-pensée, une pensée qui s’annule à mesure qu’elle s’écrit. Si j’étais sa prof, j’essaierai de ramener cet élève à la vie par des exercices appropriés (et non, cela va sans dire, par la pédophilie, qui ne pouvait que l’enfoncer davantage). On y trouve cependant quelques choses intéressantes, outre la preuve du néant de sa pensée. J’aurai sûrement l’occasion d’en reparler dans un article plus général, mais je retiendrai ce matin du moins ces deux petites phrases. À propos de Venise : « Il en ira de même pour nous ». Et à propos de ce qu’il compte faire à la tête de l’État : « Ce travail prendra dix ans ». S’il évoque en fait l’époque d’une révolution des marchands de Venise, comme dirait Shakespeare, en fait aujourd’hui Venise est le symbole d’une cité qui sombre. Faire sombrer la cité, le pays, c’est bien, nous le voyons, à quoi il s’est employé, et il comptait faire ça pendant dix ans, sur deux mandats donc. Petit présomptueux, va.
Pour mémoire, pour la grande Histoire que le peuple est en train d’écrire, ces documents trouvés sur les réseaux sociaux :
La convocation d’un des nombreux citoyens poursuivis en correctionnelle avant même d’avoir manifesté
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Menaces reçues d’un macroniste anonyme (de la police ?) par un journaliste de Libé
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no comment
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Et pour finir, cette affiche de la « révolution » de Pétain
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