Poème du jour

On prend mon or et on en fait de la boue.
On prend des arbres pour imprimer la boue.
Je me relève dans les arbres
nous avançons
Vigueur de Shakespeare

Je cherche une littérature d’aujourd’hui
musclée
Aucune de leurs phrases n’est bandée
ni bandable
sauf dans des polars

On prend mon or mais on ne le prend pas
puisqu’on n’en fait que de la pacotille
des ersatz de littérature
cacochyme
Et les feuilles des arbres, même mortes,
sont plus belles que celles de leurs livres.
Moi, plus riche que l’or,
plus vive que moi,
je marche dans mes pas de demains.

alinareyes