Travail de printemps (et débrancher HAL)

J’exposerai peut-être bientôt quelques-unes de mes peintures dans un lieu pour la jeune création, l’un de mes rameaux saluera le printemps ! Mais là je suis dans ma branche traduction, chaque jour une soixante de vers, voire plus, beaucoup d’heures de travail mais l’enthousiasme au cœur.

D’avoir évoqué la dernière fois 2001, l’Odyssée de l’espace m’a donné envie de le revoir. Ce que j’ai fait hier soir. Et là j’y ai vu quelque chose que je ne pouvais pas avoir vu avant : la vie du gars, Dave, est la nôtre en temps de confinement : isolement, sport individuel à l’intérieur, le reste de la journée assis devant un écran, et quand il sort on entend sa respiration pénible sous le casque/masque – sans compter qu’il est envoyé en mission au prétexte d’une épidémie. Trop fort, Kubrick. Eh bien, si comme dans le film ça accélère le vieillissement du vieux monde et rapproche l’avènement d’une nouvelle jeunesse, on n’aura pas traversé tout ça pour rien.

J’ai remis en ligne sur Amazon mon livre Une chasse spirituelle, en papier et ebook. Ces derniers mois j’ai essayé de lui trouver un éditeur classique, mais les éditeurs ne prennent même plus la peine de me répondre, donc j’irai chez le grand méchant loup, Amazon, qui en vérité n’est pas pire que les autres et au moins me laisse tranquille. De plus je proposerai, pour ce livre voire pour d’autres à venir, un prix très bas, afin d’avantager tout le monde.

alinareyes